En 2021, la France consommera deux fois plus de vin bio qu'en 2013. Elle doublera alors le premier pays consommateur, l’Allemagne.
Les trois principaux pays producteurs de vin du monde, Italie, Espagne et France, vont donc accroître leurs surfaces certifiées bio pour répondre à la grosse demande.
En Europe, un vin est certifié bio s'il respecte un cahier des charges qui interdit le recours aux engrais chimiques, aux pesticides et aux OGM. Les additifs et les auxiliaires œnologiques sont donc interdits. Dans ces vins-ci, le niveau de souffre est limité. Pour l’obtention de la certification bio, il faudra 3 années pour obtenir une conversion certifiée par un organisme indépendant accrédité.
Pour aider les consommateurs, différents labels existent et en voici les définitions :
D’un aliment, le vin est désormais considéré comme une occasion de se faire plaisir. Aujourd’hui, les Français veulent consommer moins, mais de meilleure qualité. Et donc, des produits sains, sans additif, antibiotique et conservateur sont en essor. Les Français privilégient également le lien entre le consommateur et le producteur. Cela s’accentue depuis la popularisation du digital et des influenceurs. Un tiers des français achète des produits bio (hors vin). Et 35% d’entre eux achètent des vins bio en ayant pris soin d’analyser la bouteille et le label. Mais, ces achats restent occasionnels, du fait d’un prix plus élevé.
En résumé, les Français veulent donc :
Article signé par Camille Bouhelier, étudiante à Vatel Bordeaux (Mi2A).